Quatre têtes d'un noir ébène sont exposées tels des masques africains sur quatre hautes stèles blanches, dans la haute nef de l'église des Célestins. On entend s'élever un chant de lamentation, doux, sublime. On réalise soudain que ce chant émane de ces têtes posées sur leur socle. Au-dessus d'elles veillent trois photographies, en noir et blanc, trois portraits de visages martyrisés, trois esclaves décapités. Et une date: 1906. C'est peu de dire que l'on est saisi (...)
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Publié par Le Nouvel Observateur, le 16 juillet 2013.
Exhibit B from Brett Bailey on Vimeo.