Yves Goscinny: L'exposition accueille une série de peintures de scènes urbaines de la ville de Dar-es-Salaam, la capitale de la Tanzanie. Utilisant une technique mixte, collage et acrylique sur toile, les compositions abstraites et figuratives montrent des personnages en quête d'une vie meilleure, plus juste. Les figurants y sont représentés en silhouettes de formes diverses, occupés à effectuer leur routines quotidiennes. Les standards du modèle Occidental moderne et de notre société de consommation actuelle semblent entrer en conflit direct avec la valeurs traditionnelles et sociales de l'Afrique ainsi que son environnement.

Juuko Hoods: Son travail à l'acrylique sur toile montre l'ambiance frénétique de la ville de Kampala, la capitale de l'Ouganda.
Une série de peintures intenses, utilisant une technique impressionniste, des fresques urbaines et un travail dont la démarche est d'entretenir une "mémoire visuelle", le peintre y joue le rôle d'un témoin , à l'heure où le "Kampala Capital City Authority" (KCCA) essaie de créer un nouveau look et d'améliorer l'esthétique de cette ville à la population très dense, peuplée de gens mais également surencombrée de véhicules, plus précisément les "matatus"
Il n'est donc pas surprenant que son travail récent documente les paysages urbains de Kampala en sachant que cet espèce d'hybride, entre le minibus et le taxi collectif, synonymes de la capitale (et appelés matatus en langage populaire) sont voués à disparaître, en vue de leur prochaine interdiction avec toutes les implications au niveau économique et social que cette décision comporte.

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