Les Maux de Soqoot El Zakera (littéralement : "les maux de la mémoire tombée") explorent les mille et un visages de cette union.
Au rythme des batteries du musicien cairote Mahmoud Refat se construit peu à peu la scène d'un théâtre envoûtant. Les danses et les textes poétiques s'entrechoquent ou s'entrelacent comme autant de veines de sens.
Tandis que huit ventilateurs tournoient inlassablement au-dessus de la scène - vivante image de l'indifférence du temps -, "des morts racontent leur histoire et des vivants sont en quête d'eux-mêmes", dit Laurence Rondoni. Un parfum de danger plane, l'énergie est chauffée à blanc. Dans leur désir extrême de vivre, les personnages, portés par sept danseurs - acteurs, ne reculent devant rien. Que se passerait-il, par exemple, s'ils vendaient leur mémoire aux enchères ?
Après Hadid, présenté au CND en novembre 2004, Laurence Rondoni et Mohamed Shafik approfondissent ici leur engagement mutuel : celui de créer un espace de création qui prenne en compte la réalité de l'autre, se déploie dans le dialogue et s'enrichisse des différences.
Coproduction : descent-danse, l'échangeur – Scène conventionnée de Fère-en-Tardenois, Centre national de la danse – Pantin (création en résidence), Arts Center de la Bibliothèque d'Alexandrie. Avec le soutien de la Ville de Paris (Résidences internationales des Récollets), Beaumarchais, l'AFAA – Ministère des affaires étrangères. Partenaires : Studio Emad Eddin – Le Caire, Centre Culturel Français d'Alexandrie, Point Ephémère – Paris, Conservatoire National de Région de Paris, La baguetterie.
Plus d'infos http://www.cnd.fr/
Centre national de la danse 1, rue Victor Hugo 93507 Pantin
20h30