La revue Cultures Sud, anciennement Notre Librairie, dédiée à l'actualité et au débat des littératures d'Afrique, de la Caraïbe et de l'océan Indien, passe du papier à l'Internet.

Ainsi, le portail Cultures Sud, www.culturessud.com, exclusivement consacré à l'actualité des littératures du Sud à travers le monde, propose, dans un Sud "mondialisé" et désormais élargi au Machrek, aux Moyen et Proche-Orient :

Chaque jour, de nouvelles chroniques de livres ;
Chaque mois, un dossier pour débattre de l'actualité littéraire, ouvert aux réactions des webnautes.

Premier dossier : la rentrée littéraire (Sud) par l'écrivain Sami Tchak accompagné de plus de 50 notes de lecture d'ouvrages parus depuis cet été ;

Un portfolio d'un photographe mis à l'honneur, chaque mois également ;
Une base de données livres/auteurs/éditeurs avec d'ores et déjà plus de 1000 ouvrages référencés, outil unique sur ces littératures ;
Une rubrique des "Grands rendez-vous du Sud" annonçant tous les événements littéraires en lien avec ces littératures dans le monde et dans le Réseau diplomatique français à l'étranger ;
Un espace dédié aux textes inédits d'auteurs des nouvelles générations.

Culturessud.com est réalisé par Culturesfrance en partenariat avec l'ensemble du Réseau culturel français à l'étranger. Ce portail fait appel régulièrement à plus de 100 collaborateurs, rédacteurs, universitaires et journalistes en France et dans les régions du Sud concernées.

(communiqué de presse)

Le mot d'Africultures :

Nous accueillons avec intérêt cette belle initiative qui servira incontestablement la connaissance et la reconnaissance des littératures africaines.
Les contenus éditoriaux (notes de lecture) de la revue Notre librairie puis Cultures Sud ont toujours été de puissants moyens de promouvoir ces littératures.

Nous ne pouvons cependant que regretter le manque de synergie en ce qui concerne la base de données des biographies et bibliographies des écrivains : la base Sudplanète est à disposition de toute initiative de ce type.

Il est à rappeler que la base Sudplanète, active depuis février 2007, a été développée avec le soutien du ministère français des Affaires étrangères en tant que contribution de la France à la diversité culturelle, ce même ministère qui finance CulturesFrance.

Dans une perspective de bonne gestion de l'argent public, un tel double emploi était-il nécessaire ?

La base Sudplanète est interactive : tout artiste peut s'emparer des pages qui le concerne et les modifier à son gré. Elle assure donc le contrôle de l'information par ceux-là mêmes qui sont les premiers concernés, et favorise la prise en main de leur communication par les acteurs du monde culturel.

Nous pensons que la multiplication des bases de données va à l'encontre de ces objectifs et est à cet égard contre-productive : elle disperse l'information et démobilise le milieu qui est moins motivé à maîtriser sa communication.