Richard Afanou Korblah, né en 1978 en Côte d’Ivoire, est finalement revenu dans son pays d’origine, le Bénin, où il travaille désormais. Dès son plus jeune âge, il commence à dessiner sur du sable, puis, enfant, obtient de petits prix en participant
à des compétitions de dessin dans son quartier.
Autodidacte, il travaille successivement la sérigraphie, la calligraphie, et les arts décoratifs.
Rapidement, Richard A. Korblah, RAK de son nom d’artiste, ou encore appelé « le dinosaure », s’essaye à la peinture et à la sculpture. Son dinosaure, réalisé en 2000 et qui lui vaut son surnom, connaît un franc succès lors de l’édition des rencontres Boulev’art de la même année.
Depuis 1997, il expose au Bénin, mais a aussi voyagé en Europe, travaillant par exemple dans la résidence d’artistes à la Ciotat, près de Marseille, dans le cadre du
festival Nuits Métis.
Artiste engagé, il a fait un temps parti de l’association Okuta dont le but était la promotion de l’art au Bénin ; il s’est également impliqué contre la pollution à Cotonou par ses participations à plusieurs éditions de la manifestation Boulev’art.
Richard A. Korblah aime animer des ateliers, ce qu’il a pu faire en 2001 à la médiathèque de la diaspora à Cotonou, ou en 2007 à la radio Lèma de Dassa. En 2011, il a été le favori du jury de la 3e édition d’un concours organisé par l’association Le Rêve Africain.
Son travail actuel est tourné vers le peuple Peulh, marginalisé au Bénin comme dans d'autres pays d’Afrique de l’Ouest. Par une série de toiles l’artiste a tout d’abord dépeint des « visages peuhls » ; puis il s’est intéressé plus particulièrement à une de leur coutume : une cérémonie à la fois ludique et initiatique dénommée Goodja en
langue Foulani ; ce terme signifie flagellation, et correspond au rite de passage des jeunes hommes parmi les adultes. La flagellation illustre la transcendance de la douleur physique pour la quête d’un idéal. Ainsi, les sculptures de l’artiste expriment la souffrance et la joie, la force et la brutalité de ces cérémonies.
De par son oeuvre, Richard A. Korblah cherche à promouvoir et faire partager la tolérance et l’acceptation de l’autre, le dialogue des cultures et la culture de la paix.
• Expositions
Personnelles
2012 Exposition à l’Institut Français de Cotonou (Bénin)
2008 Exposition à Miami (USA) dans le cadre de « Blank Canvas Concepts »
2007 Exposition au Centre culturel français de Parakou (Bénin)
Collectives
2008 Participation au symposium granite à Dassa (Bénin)
2007 Exposition Centre culturel américain (Bénin)
2003 Rencontre Boulev’art à Cotonou (Bénin)
2001 Rencontre Boulev’art à Cotonou (Bénin)
Rencontre Boulev’art à la Ciotat (France)
2000 Rencontre Boulev’art à Cotonou et Abomey (Bénin)
1997 Exposition collective à l’université de Cotonou (Bénin)
• Autres
2011 Favori du jury dans le cadre du concours de l’association Le rêve africain
2008 Participation au symposium granite à Dassa (Bénin)
2007 Animation d’un atelier de création à la radio Lèma de Dassa (Bénin)
2006 Décors du film « Crâne épais…lèvres fausses », réalisé par F. S. Okioh
2003 Rencontre Boulev’art à Cotonou (Bénin)
2001 Rencontre Boulev’art à Cotonou (Bénin)
Rencontre Boulev’art à la Ciotat (France)
Animation d’un atelier à la médiathèque de la diaspora à Cotonou (Bénin)
2000 Rencontre Boulev’art à Cotonou et Abomey (Bénin)