Dans cinquante ans, il n'y aura plus de guerre. Jamais. Nous vivrons sur un même continent, traversant les frontières allègrement d'un pays à l'autre. Pays ? Non, cette notion aura disparu car nous serons africains avant tout. Je serai moi, tu seras toi, mais nous serons multiples, forts du même enracinement. C'est le plus grand projet qui nous attend. Le projet qui rendra les autres projets possibles.
Nous serons tous multilingues, tous polyglottes. Nous parlerons une langue unique d'Afrique et nous parlerons aussi nos langues maternelles car elles seront enseignées à l'école de la même manière que nos langues officielles protégées par la Constitution (...)
[Lire l'intégralité de l'article de Véronique Tadjo publié dans Jeune Afrique]